Sangail avait quitté le petit village où elle avait rencontré Kaleria et Zacharie et s'apprêtait à aller faire son deuil. C'était la chose la plus difficile qu'elle avait à faire de toute sa vie, mais elle devait le faire. Elle s'était rendu au port de Moscou pour se rendre chez elle et cherchait un marin voulant bien l'y emmener.
Elle se balada sur le qué et marin l'acosta.
-Vous cherché quelque chose ma belle?
-Oui, en fait, je cherche un navire qui à pour destination la Chine. Je dois m'y rendre et j'ai de quoi payer.
Elle sortit sa chaîne en or qu'elle portait constement au cou. Mais, bien sur, la bague n'y était plus.
-Mmmm....bien bien, je m'y rend justement! Mon navire est juste là, mais je dois d,abord faire votre inscription. Je tiens un registre de tous ceux qui montent à bord.
Il emmena Sangail à une table et nota son nom à la suite de plusieurs autres qui étaient tous des hommes. Voyager avec uniquement des hommes ne l'enchantait pas mais elle n,avait aucuns autres choix. Le marin leva les yeux et pencha la tête sur le côté pour constater qu'elle possédait des armes. Il prit alors un air plus sérieux.
-Les armes sont déposés ici! Personne n,a le droit de voyager en possetion d'une arme dans mon navire. S'il est nécéssaire après le voyage, vous me le laisser et je vous le rend rendu à destination. J'aimerais également connaître vos pouvoirs.
-Vous ne voulez tout de même pas me laisser sans défence face à tous ses hommes en manque de femme?! Je vous laisserais mon sabre, j,en convient, mais laissez moi au moins ma dague!
Le marin la regarda tout en réfléchissant à ce qu'elle venait de lui dire.
-Très bien, je vous accorde de garder votre dague, mais seulement votre dague!
Sangail lui tendit alors son sabre.
-Mes pouvoirs son le feu....et merci.
Elle monta alors à bord du navire sous les regards des autres passagers qui la regardaient avec envit. Son plan de voyage serait simple. Elle passerait le jours sur le pont à la vue de tous et la nuit dans sa cabine la porte vérouillé. Elle ne leur laisserait aucune chance de la prendre seule. Elle alla s'instaler sur la coque du navire, la brise marine lui carressant le visage et le navire démara son voyage.